Rio entre mer et montagnes, mélange qui fusionne races, cultures et croyances, patchwork unique qui laisse en ceux qui y vivent une empreinte indélébile.
Imprégnée par cette énergie et les couleurs vivantes Mica puise la force de sa créativité dans les pierres de ces “Morros” ( pics de granite) qui signent la géographie unique de Rio. Pierres qui donnent aussi les petits pavés noirs et blancs formant le thème du fameux “Calçadão” (promenade du bord de mer) d’ Ipanema.
Plusieurs tentatives de décliner ce thème – ou même de l’abandonner – ont débouché sur « l’impasse fructueux ou la contrainte salvatrice » (selon l’expression de Claude Vialat).
Naître et grandir à Rio, c’est vivre avec la présence calme mais puissante des Morros (trad. mornes, formation rocheuse) qui marquent la géographie, font la beauté… et les cartes postales de la ville. Au bout de la plage d’Ipanema-Leblon se trouve le Morro Dois Irmãos (Deux Frères). Moins connu que le Pain de Sucre ou le Corcovado d’où le Christ offert par la France veille sur les Cariocas, il a laissé sur moi son empreinte « comme un tatouage ».
Rio entre mer et montagnes, mélange qui fusionne races, cultures et croyances, patchwork unique qui laisse en ceux qui y vivent une empreinte indélébile.
Imprégnée par cette énergie et les couleurs vivantes Mica puise la force de sa créativité dans les pierres de ces “Morros” ( pics de granite) qui signent la géographie unique de Rio. Pierres qui donnent aussi les petits pavés noirs et blancs formant le thème du fameux “Calçadão” (promenade du bord de mer) d’ Ipanema.
Plusieurs tentatives de décliner ce thème – ou même de l’abandonner – ont débouché sur « l’impasse fructueux ou la contrainte salvatrice » (selon l’expression de Claude Vialat).
Naître et grandir à Rio, c’est vivre avec la présence calme mais puissante des Morros (trad. mornes, formation rocheuse) qui marquent la géographie, font la beauté… et les cartes postales de la ville. Au bout de la plage d’Ipanema-Leblon se trouve le Morro Dois Irmãos (Deux Frères). Moins connu que le Pain de Sucre ou le Corcovado d’où le Christ offert par la France veille sur les Cariocas, il a laissé sur moi son empreinte « comme un tatouage ».
C’est au bout de cette plage avec sa « Promenade » (Calçadão), faite de mosaïque en « pavés de Savon Portugais » noirs et blancs, que dominent ces montagnes majestueuses, féminines comme deux seins ou deux genoux croisés. Le soleil vient s’y cacher après une journée de plage… rendant la mer dorée, plus calme, la peau des gens plus foncée, tous prêts pour qu’une nouvelle vie commence : celle des noites cariocas (nuits Carioca).
La plage à Rio a une fonction sociale. Seul univers où il n’y a pas de classe sociale, pas de couleur, pas de religion, pas de temps. Tout est soleil, corps, mais aussi spiritualité, échanges.
C’est là que j’ai grandi, au bord de l’Atlantique.
Cet Atlantique qui sépare mes mondes… L’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud… mais qui les unifie dans les racines du Peuple Brésilien et en font toute son unicité.