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La Mémoire, les pas

le «calçadão», la mémorie des pas
Chemin, base, racines, sol… Où la vie défile. Chemin parcouru. Évolution… Trottoir pavé de pierres Portugaises, héritage lusitain. Attaches, chaîne, maillon… ancre de la mémoire individuelle et collective de l’image de Rio. Graphisme à chaque fois exploité davantage comme un bien culturel immatériel, une référence, une patrimonialisation de la ville. L’identification à ce graphisme est l’origine mais aussi le fruit d’un sentiment d’appartenance à Rio.
Le graphisme du Calçadão du Ipanema a été créé en 1965 par l’Architecte et Urbaniste Renato Primavera Marinho (RPM), à la demande du Maire de la « Cidade Maravilhosa », comme une réponse brésilienne au graphisme très connu de Copacabana. Celui-ci a été conçu pour la Place du Rossio à Lisbonne et représente la rencontre des eaux du Taje avec celles de l’Atlantique. Ces pavés, si souvent foulés, sont les témoins du temps qui coule, comme une mémoire des pas. À partir du noir et blanc des pavés originels les couleurs vives et contrastantes se sont progressivement installées. Par ailleurs, les couleurs se sont parfois doucement effacées pour former un camaïeu de blancs, les interstices devenant presque aussi importants que les pierres elles-mêmes.

Acryliques sur toile de 210 cm x 110 cm

Ce motif a été créé en 1965 par l’Architecte et Urbaniste Renato Primavera Marinho (RPM) à la demande de M. Carlos Lacerda alors Maire de la « Cidade Maravilhosa », comme une réponse brésilienne au graphisme très connu de Copacabana. Celui ci a été conçu pour la Place du Rossio à Lisbonne au Portugal et qui représente la rencontre des eaux du Taje avec celles de l’Atlantique. En voyant les célèbres sols, si souvent foulés, polis par le temps, existe une fascination pour l’évolution de la texture des pierres. Ces passages successifs gravent le temps qui passe dans les pavés, comme une mémoire des pas.

À partir du noir et blanc des pavés originels les couleurs vives et contrastantes se sont progressivement installées. A contrario, les couleurs se sont parfois doucement effacées pour former un camaïeu de blancs. Les interstices sont devenus presque aussi importants que les pierres elles-mêmes. La mémoire des pas.

Plusieurs incursions dans d’autres territoires et le revenir régulièrement à la forme fixe du Calçadão« l’impasse fructueux ou la contrainte salvatrice » selon Claude Vialat.